Financer une reprise d’entreprise

🖋Chers lecteur(trice)s rĂ©seau,
Je vous partage via ce post le dernier article du dossier du mois sur « la reprise d’entreprise ».
Dossier pertinent et trĂšs complet sur le sujet !
Bonne lecture 🧐

Les solutions pour financer votre reprise d’entreprise

Par Bercy Infos, le 27/06/2022 – Reprise d’entreprise

DĂ©finir votre projet, vous renseigner sur le marchĂ©, trouver la bonne entreprise : les Ă©tapes d’une reprise sont nombreuses. RĂ©unir des fonds pour racheter l’entreprise convoitĂ©e est bien sĂ»r un incontournable. Quels dispositifs existent pour financer votre projet ? Qui pouvez-vous solliciter ? Quels montants devez-vous rĂ©unir ? Tour d’horizon des moyens Ă  votre disposition.

Financer votre reprise d’entreprise : une Ă©tape indispensable

Afin de donner corps Ă  votre projet, il vous faut mettre au point son financement. Vous pouvez financer votre reprise d’entreprise par le biais d’un emprunt auprĂšs d’un Ă©tablissement bancaire par exemple, mais vous devez aussi disposer d’un apport, autrement dit de fonds propres, pour dĂ©montrer le sĂ©rieux de votre dĂ©marche.

L’élaboration de votre recherche de financements doit se faire de maniĂšre mĂ©thodique, en privilĂ©giant dans un premier temps les sources de financement les plus proches (votre Ă©pargne personnelle, l’argent de vos proches, etc.) afin de pouvoir solliciter ensuite les plus Ă©loignĂ©es (le prĂȘt bancaire par exemple).

PremiÚre étape : réunir vos fonds propres

Bpifrance recommande que cet apport reprĂ©sente « 20 Ă  35 % du prix de vente de l’entreprise, parfois plus selon la cible et le contexte Ă©conomique ». Pour constituer cet apport, vous pouvez solliciter de nombreux interlocuteurs.

Recourir Ă  votre argent personnel  

Afin de prouver votre motivation et votre attachement Ă  votre projet, vous devez en effet y verser une part de vos propres deniers. Attention toutefois : « ne mettez pas 100 % de votre patrimoine disponible dans le rachat [d’une] entreprise », prĂ©viennent les Chambres de commerce et d’industrie (CCI).

Solliciter vos proches

PremiĂšres portes auxquelles aller frapper ensuite : celles de votre famille et de vos amis. Ils peuvent participer Ă  votre projet, sous la forme de donations, de prĂȘts ou de participations au capital de votre future structure.

Les particuliers qui investissent dans des entreprises peuvent bĂ©nĂ©ficier en sus d’avantages fiscaux.

Demander une aide publique

L’État, les rĂ©gions, les communes ou certains Ă©tablissements publics peuvent vous proposer des aides Ă  chaque Ă©tape de la vie de l’entreprise, et notamment lors d’une reprise.

Afin de vous renseigner sur les aides existantes, vous pouvez consulter la base de donnĂ©es d’aides-entreprises.fr :

Annuaire des aides publiques aux entreprises

Obtenir un prĂȘt d’honneur

Adressez-vous Ă  des rĂ©seaux d’accompagnement, comme Initiative FranceRĂ©seau Entreprendre ou l’Association pour le droit Ă  l’initiative Ă©conomique (ADIE). Ils peuvent vous proposer un prĂȘt d’honneur, sans garantie ni caution personnelle, gĂ©nĂ©ralement Ă  taux zĂ©ro.

Son montant se situe gĂ©nĂ©ralement entre 3 000 € et 50 000 €. Le prĂȘt d’honneur a comme avantage de faciliter ensuite l’obtention d’un prĂȘt bancaire.

Faire appel Ă  des investisseurs

« Vous avez la possibilitĂ© de crĂ©er une holding de reprise et ouvrir le capital de cette derniĂšre Ă  [des] investisseurs », signale Bpifrance. Autrement dit, il s’agit de crĂ©er une sociĂ©tĂ©-mĂšre qui va dĂ©tenir tout ou partie de la structure qui fait l’objet de la reprise.

Vous pouvez alors rĂ©colter des fonds par le biais du crowdfunding, de business angels ou d’un fonds d’investissement.

DeuxiĂšme Ă©tape : solliciter un prĂȘt

Une fois vos fonds propres rĂ©unis, vous pouvez dĂ©marcher plus facilement les Ă©tablissements financiers, ou mĂȘme directement le cĂ©dant de l’entreprise, pour obtenir un prĂȘt.

AuprÚs du cédant

Le cĂ©dant peut vous accorder un prĂȘt (appelĂ© « crĂ©dit-vendeur ») pour reprendre son entreprise. Toutefois, cette solution est « surtout utilisĂ©e lorsque le cĂ©dant connaĂźt suffisamment le repreneur pour accepter de prendre le risque », prĂ©cise les Chambres de commerce et d’industrie (CCI), comme en « cas de reprise par un hĂ©ritier ou pour les petites entreprises reprises par un salariĂ© ».

AuprĂšs de Bpifrance

Bpifrance propose le prĂȘt de transmission pour les reprises de petites et moyennes entreprises (PME). Il s’agit d’un prĂȘt de 40 000 € Ă  1 500 000 €, sans garantie ni caution personnelle, toujours associĂ© Ă  un prĂȘt bancaire.

Il peut reprĂ©senter au maximum 40 % de l’ensemble des prĂȘts mis en place. De plus, Bpifrance peut garantir votre prĂȘt bancaire Ă  hauteur de 50 % (ou 70 % avec l’intervention de la rĂ©gion), pour la reprise d’une PME, via sa solution Garantie transmission.

AuprĂšs des banques

Ultime Ă©tape de la recherche de financement : le prĂȘt bancaire. Â« L’endettement se fait gĂ©nĂ©ralement sur une durĂ©e de sept ans et ne couvre gĂ©nĂ©ralement pas plus de 70 % du prix d’acquisition », prĂ©vient Bpifrance. « Ne vous contentez pas de vous renseigner sur les taux, les frais de dossier et les garanties ont leur importance et peuvent se nĂ©gocier », conseillent les Chambres de commerce et d’industrie (CCI). Les banques exigeront vraisemblablement des garanties.

Outre les Ă©ventuelles cautions personnelles et hypothĂšques, diffĂ©rents organismes peuvent proposer des garanties d’emprunts bancaires, notamment :   

Financement de la repris de l’entreprise : et aprĂšs ?

Une fois vos solutions de financement trouvées, le repreneur arrive à la toute fin du processus de reprise. Pour rappel :

  • Lors de la phase de diagnostic, il a pu confirmer son intĂ©rĂȘt pour l’entreprise convoitĂ©e, identifier les forces et les faiblesses du projet, et effectuer une premiĂšre analyse stratĂ©gique.
  • Dans la continuitĂ© du diagnostic, la phase d’évaluation Ă©conomiqueproprement dite lui a logiquement permis d’estimer financiĂšrement la valeur Ă©conomique de l’entreprise.
  • Lors de la phase d’élaboration du plan de reprise, le repreneur a pu dĂ©terminer ses choix juridiques et financiers pour sa future entreprise.
  • Le repreneur a ensuite pu trouver des financements pour financer la reprise.

Ne reste plus qu’Ă  nĂ©gocier et conclure la transaction avec le cĂ©dant. À ce titre nous vous conseillons la lecture des articles de Bpifrance concernant la conclusion du protocole d’accord et la signature de l’acte de cession.

https://www.economie.gouv.fr/entreprises/financer-reprise-entreprise?xtor=ES-29-[BIE_317_20220630]-20220630-[https://www.economie.gouv.fr/entreprises/financer-reprise-entreprise]